diVa: santé vaginale au laser

SANTÉ. Ça prend une résilience extraordinaire aux femmes qui doivent vivre avec une sécheresse vaginale, de l’incontinence urinaire à l’effort, ou encore du lichen scléreux vulvaire. Gênants, désagréables, voire douloureux, ces inconforts présentent généralement des traitements tout aussi pénibles et souvent contre-indiqués.

Selon Andrée-Anne Bérubé, docteure obstétricienne et gynécologue, ces situations touchent beaucoup de femmes. Tristement, leur estime de soi et leur bien-être seront tout aussi altérés, et plusieurs iront jusqu’à s’empêcher de réaliser des activités.

« C’est un sujet tellement tabou… même les professionnels de la santé n’en parlent pas. Les femmes pensent que c’est normal », se désole-t-elle.

C’est ainsi que la clinique Élixir Médecine esthétique de Sainte-Marie a procédé à l’acquisition du laser vaginal diVa. Brièvement, l’appareil permet d’épaissir la muqueuse vaginale, ainsi que de stimuler la production de collagène et d’élastine.

Le diQuoi?

La clinique mariveraine a reçu une formation pour cet appareil dans un établissement de Val-d’Or (Abitibi-Témiscamingue). Étant donné que les deux endroits sont les seuls de la province à en connaître le protocole rigoureux, le système de santé québécois considère toujours le traitement au laser « expérimental ». Mais, pour Dre Bérubé, force est de constater que les résultats obtenus auprès de leurs patientes depuis quelques mois sont impressionnants.

« Il reste du chemin à faire au Québec, mais il y a quelque chose dans la technologie, c’est l’avenir », dit-elle, convaincue qu’elle n’a pas encore pu constater de toutes les possibilités du laser.

« La nouveauté fait en sorte que plusieurs médecins ne connaissent pas encore cette technologie. On a juste des succès! […] C’est un assaut à la ménopause, a appuyé sa collègue Isabelle Patry, docteure omnipraticienne obstétricienne. Les gens vont dire: « Vous avez accouché, c’est normal. », ou, « C’est l’âge, c’est normal. » Non! […] La morale de cette histoire, c’est que ça se traite. C’est assez de dire que c’est normal! »