L’UPA en accord avec le nouveau guide… sauf pour le lait
SANTÉ. > L’Union des producteurs agricoles (UPA) en Chaudière-Appalaches est généralement favorable aux idées formulées dans le nouveau Guide alimentaire canadien.
Le regroupement s’inquiétait de la suppression du groupe Lait et substituts. Même si les produits laitiers ont leur place dans le guide, l’UPA déplore l’omission de préciser qu’ils peuvent s’inclure dans une alimentation saine.
«Des données scientifiques prouvent que le lait contient des nutriments essentiels pour la santé, comme le calcium et des vitamines. Les produits laitiers possèdent différentes teneurs en matières grasses, offrant plus de choix pour le consommateur», dit James Allen, président de l’UPA Chaudière-Appalaches.
Cependant, il admet que des ajouts au guide promeuvent une meilleure vision de l’agriculture québécoise, comme l’achat d’aliments frais et l’idée de cuisiner davantage.
«La production maraîchère s’est accentuée dans la région et l’on peut souvent acheter des paniers directement à la ferme. C’est beaucoup mieux que de manger des aliments trop transformés», croit M. Allen.
Selon lui, l’UPA et ses membres s’adaptent aux tendances en alimentation. «On n’a qu’à penser aux poules en liberté et à la culture biologique par exemple. L’achat local restera toujours un élément santé pour nous, qu’importe le type de production», rappelle-t-il.
Dans nos écoles
Le Guide alimentaire canadien est une référence pour certains établissements scolaires. À la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE), la politique alimentaire a été conçue selon les directives et recommandations du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
«Les interdits prévus par cette politique, comme la friture et les boissons gazeuses, sont en accord avec l’ancien et le nouveau Guide alimentaire canadien», dit Jacques Légaré, responsables des communications à la CSBE.
En vigueur depuis le 28 mai 2008, cette politique confirme notamment que chaque assiette principale, servie en cafétéria, comprend au moins un légume d’accompagnement. La CSBE a aussi l’obligation de diminuer le contenu en gras de la viande et de ne pas vendre des produits dont la liste des ingrédients débute par le terme «sucre» ou un équivalent.
«Il se pourrait que le nouveau Guide alimentaire canadien influence éventuellement les normes et recommandations du Ministère, touchant ainsi notre politique alimentaire par la bande. On n’en sait pas plus pour l’instant», affirme M. Légaré.