Fumer du cannabis : oui, mais pas n’importe où

Depuis ce mercredi 17 octobre, il est maintenant légal de se procurer, de détenir et de fumer du cannabis au Canada.

Cependant, les règles concernant son utilisation sont nombreuses et les futurs adeptes de sa consommation devront se méfier s’ils ne veulent pas se retrouver avec quelques amendes à payer.

Tout d’abord, la loi provinciale interdit d’avoir en sa possession du cannabis, entre autres, dans un établissement d’enseignement et dans un centre de la petite enfance ou une garderie.

Également, la loi du Québec interdit de faire la culture du cannabis, malgré le fait que le gouvernement fédéral parlait de la possibilité de posséder quatre plants ou moins.

Il est interdit de fumer du cannabis dans les lieux fermés comme les établissements de santé, scolaires même post-secondaire, dans les services de garde, les arénas et autres établissements sportifs, les résidences pour personnes âgées, les établissements touristiques, etc.

En cas de doute, puisque la liste est longue, dites-vous que les endroits interdits pour la cigarette l’est aussi pour le cannabis.

Sainte-Marie

Les règlements de la Ville concernant l’alcool dans les lieux publics seront amendés afin d’y ajouter la mention du cannabis. Il sera donc interdit de fumer « dans un endroit public ou tout autre endroit où le public est admis».

Par endroit public, on désigne «tout chemin, rue, trottoir, parc, pont, piste cyclable, sentier pédestre, piste de ski et/ou raquette, aréna, cimetière, piscine, école, église, estrade, terrain de jeux, centre communautaire ou de loisirs, édifice municipal ou gouvernemental, clinique médicale, restaurant, bar, cours d’eau, descente en bateau, stationnement et aires communes de ces lieux et édifices».

La MRC de La Nouvelle-Beauce devrait également emboîter le pas et adopter un règlement similaire pour toutes les municipalités.

Saint-Joseph

Même son de cloche du côté de la Ville de Saint-Joseph où il sera interdit de consommer du cannabis dans les lieux publics.

Le maire Pierre Gilbert a cependant indiqué que certaines dérogations pourraient être possibles lors d’événements populaires comme le Festival des travailleurs ou les épreuves d’accélération de camion. Il pourrait y avoir alors des zones délimitées où la consommation de cannabis serait permise.