Richard Lehoux fustige l’alliance entre libéraux et néo-démocrates
Député conservateur de Beauce, Richard Lehoux est très déçu de l’entente entre le Parti libéral du Canada (PLC) et le Nouveau Parti démocratique (NPD) pour maintenir Justin Trudeau au pouvoir jusqu’à l’automne 2025.
Le premier ministre a confirmé ce soutien mutuel en point de presse le mardi 22 mars. Justin Trudeau a précisé que la pandémie, l’inflation et la guerre en Ukraine expliquaient en partie ce besoin d’un gouvernement stable en situation minoritaire.
« Les Canadiens n’ont pas voté pour un gouvernement néo-démocrate. Il s’agit ici de la soif de pouvoir de Justin Trudeau, et non de la démocratie. C’est une tentative du NPD et des libéraux de former le gouvernement par chantage. L’édification d’une nation est remplacée par l’achat de votes, des ententes secrètes en dehors du débat parlementaire, et l’opportunisme avant la responsabilisation », dénonce Richard Lehoux.
Comme l’entente n’est pas une coalition, aucun membre du NPD ne peut espérer diriger un ministère. Il s’agit surtout d’une démarche pour faire avancer des dossiers chers aux libéraux et néo-démocrates, en évitant une élection précipitée.
Présentement, le PLC compte 159 députés, soit 11 de moins que la limite (170) d’un gouvernement majoritaire. En ajoutant les 25 députés du NPD, l’entente mène à un total de 184 députés. Le reste de la Chambre des communes regroupe 119 conservateurs, 32 bloquistes, deux verts et un député indépendant.