Les chasseurs seront mis à l’amende pour des armes non enregistrées
Le ministère de la Sécurité publique rappelle aux chasseurs qu’ils s’exposent à des amendes, si leurs armes ne sont pas enregistrées au Service d’immatriculation des armes à feu (SIAF).
Louise Quintin, relationniste pour le ministère, tenait à répliquer aux propos de Martin Perreault, président du Syndicat des agents de protection de la faune du Québec (SAPFQ).
Celui-ci avait mentionné au journal que le ministère de la Sécurité publique n’avait donné aucun ordre aux agents de la faune, pour la vérification immédiate de l’enregistrement des armes à feu. Selon Mme Quintin, ils doivent quand mêmes signaler les infractions à la police.
«Les agents de la paix ont le pouvoir d’exercer des contrôles en vertu de la Loi sur l’immatriculation des armes à feu (LIAF), notamment en vérifiant si une arme est immatriculée ou non. Actuellement, les agents de protection de la faune peuvent vérifier si une arme est immatriculée et signaler, s’il y a lieu, une infraction au corps de police desservant le territoire où elle a été constatée», dit Louise Quintin.
La LIAF prévoit que les agents de protection de la faune pourront appliquer l’ensemble de ses règles dès le 1er décembre prochain.
«Ce délai sera nécessaire pour bien outiller les agents de protection de la faune, notamment afin de dispenser la formation requise et apporter les ajustements nécessaires aux systèmes informatiques qui supporteront le traitement des dossiers d’infractions, la délivrance et le suivi des avis», explique Louise Quintin.
En date du 30 septembre 2019, 824 250 armes ont été inscrites au SIAF pour l’ensemble de la province, selon le ministère de la Sécurité publique. Les propriétaires d’armes à feu non enregistrées s’exposent à des amendes allant de 500 $ à 5000 $.