«L’influence de la Beauce, elle est partout» – Maxime Bernier
Malgré sa position de chef du Parti populaire du Canada (PPC), Maxime Bernier souhaite rappeler qu’il est avant tout le député des Beaucerons, quatre jours avant l’élection fédérale.
«À ceux qui sont toujours indécis, vous me connaissez depuis 13 ans. J’ai toujours été un député accessible et visible dans le comté. Je m’identifie profondément aux valeurs beauceronnes et à notre région. Je suis un fier Beauceron et ardent Canadien», a-t-il dit lors d’un point de presse le 17 octobre, à son bureau de Saint-Georges.
Maxime Bernier en a profité pour envoyer une boutade aux autres chefs politiques, spécifiant que beaucoup d’électeurs ne savent pas où sont les comtés de ces derniers.
«Tout le monde sait au Canada que je suis le député de Beauce. Je parle toujours de la région dans mes rencontres à l’extérieur de la Beauce», précise-t-il.
Grande influence ?
À moins d’un revirement spectaculaire, les Canadiens éliront un gouvernement minoritaire le 21 octobre. Selon Maxime Bernier, cette situation profitera grandement au PPC, même si le parti n’aura qu’un seul représentant à la Chambre des communes.
«Dans un gouvernement minoritaire, un seul député peut avoir beaucoup d’influence lorsque les votes sont serrés. J’ai un franc-parler et une indépendance d’esprit, tout comme les Beaucerons. L’influence de la Beauce, elle est partout, en premier lieu au Parlement», mentionne celui-ci.
Selon les sondages, une lutte serrée persiste entre Maxime Bernier et Richard Lehoux, du Parti conservateur. «Richard Lehoux sera forcé de voter selon la ligne de parti et de faire ce que son chef (Andrew Scheer) lui dira. Moi, je vais pouvoir décider de quel côté je vote, selon les dossiers. La Beauce va jouer un rôle beaucoup plus important dans ce Parlement, avec moi comme représentant», indique Maxime Bernier.
Maxime Bernier trouve ironique qu’Andrew Scheer soit de passage en Beauce demain (vendredi). Le chef du Parti conservateur n’était pas venu dans la région depuis le début de la campagne électorale.
«Ça démontre que ça va bien pour nous (PPC) et plus mal pour Richard Lehoux dans cette campagne-là. Andrew Scheer voit que son candidat est en danger et que ce sera difficile», pense M. Bernier.
Médias complaisants ?
Durant la campagne électorale, Maxime Bernier croit que certains médias nationaux ont eu un penchant politique contre le PPC. Il a toutefois ajouté croire à la liberté de la presse au Canada.
«On parle de sujets dont certains médias ne veulent pas parler, que ce soit l’immigration, le respect de la loi sur la laïcité (Québec) et celui des champs de compétences des provinces. Je n’ai aucune influence là-dessus, à part parler de nos idées et souhaiter que les médias soient objectifs», dit le candidat beauceron.