Objectif : assurer la pérennité de l’organisation
COMMUNAUTAIRE. Maryse Lessard, de Saint-Georges, est la nouvelle présidente au sein du conseil d’administration de Moisson Beauce. Elle occupe ce poste depuis septembre dernier.
Après avoir occupé le poste à la trésorerie pendant quatre ans, Mme Lessard a accepté de porter le flambeau de la présidence, poste auparavant occupé par Catherine Leblanc, pour un mandat de deux ans.
« Après quatre ans au sein du conseil d’administration, je connais bien les rouages de l’organisation. Je pense avoir le bon oeil pour aider la direction à assurer la pérennité de l’organisation », confie la directrice des finances chez Métal Sartigan.
Le rôle de la présidente est de veiller à la gouvernance de Moisson Beauce et de supporter l’équipe de direction à l’aide du conseil d’administration. Mme Lessard s’est également donné des objectifs personnels.
« Je veux m’assurer de l’implication de chacun au sein de l’organisation et avoir une meilleure stabilité de l’organisme avec un financement plus récurrent. Chaque année, au 1er avril, on n’a rien de gagné, Moisson Beauce doit aller chercher 75% de ses revenus par différentes collectes », souligne la nouvelle présidente. Via la communauté et des partenariats, l’organisme a mis en place des initiatives comme le Club les Essentiels, Maison Moisson Beauce, les Agapes et la guignolée des médias pour s’assurer d’une récurrence.
1 travailleur sur 4 fait une demande d’aide alimentaire
Récemment, Moisson Beauce révélait dans son Bilan-Faim 2024 que le nombre de travailleurs ayant recours à l’aide alimentaire est toujours en augmentation : 25 % des ménages qui bénéficient de dépannage alimentaire ont un emploi comme principale source de revenus. Ce sur quoi Mme Lessard ajoute : « Ce qui inquiète le conseil d’administration, c’est d’être passé d’un travailleur sur cinq – l’année dernière – à un travailleur sur quatre qui fait une demande d’aide alimentaire. Cela nous donne un son de cloche de l’impact de l’inflation sur le marché et du coût de la vie, mais aussi du coût des loyers, car 85% des demandeurs ont des loyers. Les gens ont de la misère à arriver. Nous sommes là pour eux, mais il faut encore sensibiliser la population et les élus municipaux sur cette réalité », conclut Mme Lessard.