L’héritage de Denis Sylvain
LITTÉRATURE. Denis Sylvain est un couteau suisse. À un moment ou à un autre, il a été: avocat, député, organisateur d’événements, homme d’affaires… Le tout, sous une pluie d’implications communautaires. Il en a des choses à raconter et, depuis le lundi 4 novembre dernier, tout le monde peut en profiter!
En effet, c’est à l’Hôtel de Ville de Sainte-Marie qu’a été lancé le livre « Pages d’histoire de La Nouvelle-Beauce – Une vie engagée » dans lequel l’auteur Raymond Beaudet présente la vie et les propos de Denis Sylvain. L’ouvrage, qui représente quelque 18 mois de travail, a été publié aux Éditions La Roupille de Saint-Lambert-de-Lauzon.
« En lisant le livre, les gens vont se dire: « Ce gars-là, il ne savait pas quoi faire! », de plaisanter Denis Sylvain, en parlant de son parcours diversifié. C’est une occasion de voir comment c’était à l’époque. […] C’est une belle pièce. J’apprécie beaucoup la structure du livre et la présentation est plaisante. Ça en fait un livre vivant. Chacun va pouvoir y trouver ce qu’il cherche. Il y a de la découverte là-dedans! »
Plus qu’un homme
Mentionnons que l’idée est celle d’un groupe de six amis de Denis Sylvain. Avec l’aide de 17 de leurs connaissances, ceux-ci ont ensuite pu financer le projet. « Tu as un parcours fort varié. Tu as toujours eu une vision de développement de la région. Tu es engagé dans la région et tu aimes la région. Merci de nous rappeler notre histoire », lui a déclaré Michel Rouleau, membre du « groupe des six ».
« J’y croyais. Pour l’ensemble de la région, il y avait quelque chose à préserver. C’est unique, un Denis Sylvain! », de lancer Raymond Beaudet.
En ce qui le concerne, le livre a notamment demandé 11 séances d’environ quatre heures avec le principal intéressé. « Denis, tu pèses sur « ‘Play » puis, ça part! […] J’ai appris beaucoup de choses sur Denis, mais aussi sur ma région », de poursuivre l’auteur, en soulignant avoir également rassemblé de nombreuses anecdotes provenant de proches de Denis Sylvain.
Quant à l’éditrice Caroline Larochelle, elle voit le livre comme une « mémoire vivante » pour la population de La Nouvelle-Beauce et elle remercie chaleureusement chacune des personnes qui ont permis au projet de se concrétiser.
« On ne bâtit pas un village juste en payant ses taxes. Ça prend de l’engagement. En lisant le livre, vous allez voir ce que ça donne à un village d’avoir un homme comme Denis », a commenté pour sa part Jean Cliche, président de la Corporation du Domaine du Seigneur Taschereau.
Il est à noter que la totalité des profits de la vente du livre sera remise à la Corporation.