Pièce « Le Nœud »: pour comprendre l’incompréhensible

THÉÂTRE. Un garçon de 11 ans s’est enlevé la vie. Sa mère, ébranlée et confuse, décide de confronter son enseignante afin de comprendre le geste. Leur joute verbale, crue et cruelle, sera présentée le vendredi 11 octobre prochain à la salle Méchatigan de Sainte-Marie, avec la pièce de théâtre « Le Nœud ».

« C’est un huis clos à deux personnages. C’est écrit comme une enquête. […] C’est un des personnages les plus complexes que j’ai eu à faire dans ma carrière », a présenté la comédienne Sandra Dumaresq (la mère), qui partagera la scène avec Édith Paquet.

« C’est la détermination de la mère qui donne le rythme de la pièce. […] Ce n’est pas larmoyant. C’est écrit comme un suspense. On est sur le bout de notre chaise. On passe par toute la gamme des émotions; du rire aux larmes. Il y a très peu de temps mort. On a à peine le temps de respirer! », a-t-elle poursuivi, en soulignant que les personnages très colorés détonnent de la froideur de la salle de classe.

Mentionnons que la tournée a débuté en février dernier. L’autrice, Johanna Adams (traduite de l’américain par Maryse Warda), y aborde l’intimidation, de même que les frontières de la liberté d’expression. Le tout est mis en scène par la comédienne Guillermina Kerwin.

« C’est rare de voir une pièce écrite pour deux comédiennes. C’est une pièce qu’il faut voir pour s’éveiller, pour prendre le pouls de nos enfants… Le suicide fait partie de nos vies et il faut l’aborder. Je pense que ça peut rejoindre le système d’éducation », a-t-elle complété.