Le propriétaire de l’Escouade canine MRC arrêté
JUSTICE. La Sûreté du Québec a annoncé avoir arrêté un homme de 48 ans le 11 avril à Saint-Joseph en lien avec un dossier de maltraitance et de négligence envers des animaux.
Il s’agit du propriétaire de l’Escouade canine, Simon Bédard, de Saint-Odilon-de-Crambourne. Le quadragénaire a comparu le jour même en après-midi au palais de justice de Saint-Joseph. Il est notamment accusé d’avoir tué ou blessé des animaux, une accusation passible d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. Le quadragénaire reviendra en cour le 17 mai.
L’enquête de la SQ a été amorcée en janvier dernier à la suite d’informations du public. Les infractions reprochées auraient été commises entre janvier 2023 et janvier 2024. Des travailleurs du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) étaient sur place plus tôt aujourd’hui selon ce qu’a rapporté Radio-Canada.
Rappelons que la société d’État a sorti une série d’articles sur l’Escouade canine dans les dernières semaines, rapportant entre autres les témoignages de plusieurs anciens employés à propos d’allégations de négligence envers des chats, ainsi que des municipalités ayant arrêté de payer, à savoir Armagh et Saint-Georges.
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, a d’ailleurs déclaré au journaliste Philippe Grenier que la ville s’est aperçue de « problèmes d’éthique » pour expliquer la décision. La municipalité de Scott a pour sa part mentionné avoir reçu une dizaine de plaintes au sujet de l’entreprise.
De son côté, Cauca solutions municipales (CITAM) a déclaré ce 11 avril avoir mis fin à son contrat de service pour la prise d’appels de l’Escouade canine le 15 mars dernier. L’entreprise s’occupait de la gestion des appels téléphoniques depuis novembre 2020. Elle cite « le non-respect de certaines clauses contractuelles ». « Cauca a toujours cherché à fournir un service de qualité et à entretenir une relation de confiance avec clients. Les problèmes de service de l’Escouade canine ont rendu notre collaboration difficile », a-t-elle conclu.