Éliot Grondin remporte la première Coupe du monde de la saison
SNOWBOARDCROSS. Éliot Grondin a vu son travail être récompensé dimanche, alors qu’il a remporté la première étape du calendrier de snowboard cross 2023-2024 disputée à la station de ski Les Deux Alpes, en France.
Le planchiste de Sainte-Marie a ni plus ni moins frôlé la perfection à l’occasion de sa première sortie individuelle survolant d’abord les qualifications pour obtenir le dossard numéro un en vue de la phase éliminatoire, où il a remporté chacun de ses quatre départs.
« Je suis arrivé prêt ! J’ai gagné toutes les descentes d’entraînement, donc je savais que j’avais la vitesse pour gagner. Après ça, de réussir à gagner la qualification et la finale, c’est assez satisfaisant. Ç’a super bien été, le parcours était bien pour moi avec un départ assez technique, donc j’étais capable de me sauver et de rester en avant jusqu’en bas », a résumé l’athlète de 22 ans à l’agence Sportcom, à l’issue de la compétition.
En grande finale, Grondin a été le troisième plus rapide au départ, ce qui ne l’a pas empêché de revenir sur ses rivaux pour s’emparer des commandes. Après une légère erreur au virage trois, il s’est aussitôt rattrapé pour conserver les rênes de la course. Il n’a ensuite plus jamais regardé derrière et s’est dirigé vers une médaille d’or qu’il attribue à tout le travail effectué en amont de ce début de saison.
« Je pense que tout ça remonte au début de l’été. J’ai vraiment eu une bonne préparation, j’étais prêt et en confiance dans tous les aspects de ma course », a indiqué celui qui a devancé dans l’ordre les vétérans Alessandro Haemmerle, de l’Autriche, et Lucas Eguibar, de l’Espagne.
Les changements ont d’ailleurs été nombreux pour Grondin dans les derniers mois. Il a non seulement opté pour un nouveau choix d’équipement en collaboration avec l’équipe technique canadienne, il a aussi sélectionné des plans d’entraînement différents en salle et sur la neige.
« Je pense que ça m’a beaucoup aidé, a-t-il avoué. J’ai passé beaucoup de temps derrière les gars des autres équipes à l’entraînement pour trouver des façons de me retrouver à l’avant dans ce genre de situation. Aujourd’hui (dimanche), je n’en ai pas vraiment eu besoin, ce qui est un beau problème, mais j’étais prêt pour n’importe quel scénario. »
Chose certaine, le double médaillé olympique des Jeux de Pékin 2022 voit grand pour la suite du calendrier international. Ce triomphe, le quatrième de sa carrière en Coupe du monde après ceux de Mont-Sainte-Anne (2023), Veysonnaz (2022) et Bakouriani (2021), a de quoi nourrir ses ambitions.
« La victoire du Mont-Sainte-Anne a aidé à ce que l’été soit un peu plus facile. C’est sûr que ça met en confiance et ça part super bien la saison », a-t-il conclu.